J’ai reçu ce matin une délégation CFDT de l’entreprise Seafrance.

 

Nous avons évoqué ensemble la
situation de la compagnie maritime et le plan de redressement présenté par la direction.

 

Didier Cappelle, pour la CFDT, a expliqué la position de son
syndicat,  notamment sur « l’interprétation erronée des chiffres que fait la direction ainsi que sur le refus de celle-ci d’engager des négociations qui auraient permis d’économiser
de nombreux mois durant lesquels la situation n’a fait qu’empirer 
».

 

Face au blocage de la situation, j’ai  redit son souhait qu’un médiateur soit rapidement nommé dont la neutralité
améliorera les chances de trouver le compromis acceptable pour toutes les parties.

 

                On sait que les conséquences
humaines, sociales et économiques de ce plan de redressement seront très importantes pour le Calaisis. Mais, au-delà de l’aspect économique et par respect pour le personnel, j’ai souhaité que le
projet de licenciement de plus de 400 personnes soit traité avec plus d’humanité. Le manque de communication apparait comme une torture pour ces familles qui vivent dans l’attente des décisions
qui seront prises.

 

J’ai fait le parallèle entre cette attitude et le désintérêt de Seafrance pour le territoire du Calaisis. Là aussi,
l’absence de dialogue avec les responsables de l’entreprise devient caricaturale. (Cependant, une rencontre vient d’être programmée à la communauté d’agglomération pour fin septembre. Rencontre
au cours de laquelle je ne manquerai pas de rappeler que le siège social de Seafrance, particulièrement couteux et basé à Paris devrait être installé à Calais où se situe l’essentiel de
l’activité transmanche).

 

By Philippe BLET

Philippe Blet, Président de la Communauté d'Agglomération Cap Calaisis, Terre d'Opale et conseiller municipal de Calais (2008/2015) Membre de la Direction Nationale des Radicaux de Gauche en charge des acteurs sociaux https://lesradicauxdegauche.fr/ Coordinateur régional de D12