Strauss-Kahn: « Je me sens mieux préparé aujourd’hui qu’en 2007 »

Face à la montée en puissance d’Aubry, le président du FMI continue de souffler le chaud et… surtout le froid à
propos de 2012.

Dominique Strauss-Kahn, à Londres, le 23 novembre 2009.



A deux ans de la prochaine élection présidentielle, l’ombre de DSK plane toujours au-dessus du PS… Alors, reviendra? Reviendra pas?

Tout en entretenant subtilement la flamme, Dominique Strauss-Kahn laisse volontairement planer le doute sur ses véritables intentions. Pour une raison simple: les
instances du FMI interdisent à son patron d’évoquer la politique française et surveillent de près chacune de ses interventions.

Conscient qu’il ne doit pas dévoiler ses intentions trop tôt, DSK a d’ailleurs assuré à plusieurs reprises qu’il voulait aller jusqu’au bout de son mandat au FMI. Son mandat court jusqu’à
l’automne 2012, alors que la prochaine présidentielle devrait avoir lieu en mai de la même année. Le PS devant désigner son candidat au plus tard à l’automne 2011.

1. « DSK pas indifférent à la montée en puissance d’Aubry »

Mais si les sondages le mettent en position de battre Nicolas Sarkozy depuis plusieurs mois, la donne a changé ces derniers jours. Renforcée par la victoire du PS
aux régionales, Martine Aubry a le vent en poupe… Et selon un sondage CSA pour la chaine LCP, publié vendredi dernier, elle pourrait même battre Nicolas
Sarkozy au second tour, en 2012. De leur côté, les autres « présidentiables » du PS s’activent aussi: Ségolène Royal revient en force sur la scène nationale et
François Hollande multiplie les prises de position dans les médias.

Du coup, au PS, certains demandent à Dominique Strauss-Kahn  de ne plus attendre pour se lancer. C’est notamment le cas de Pierre Moscovici, qui lui « conseille » de ne pas trop attendre pour
se lancer en indiquant, avant la fin 2010, s’il souhaite participer aux primaires.

Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry.« DSK n’est pas indifférent à la montée en puissance de Martine Aubry », selon le chef du service politique d’Europe 1, Fabien Namias. Et en guise de contre-attaque, une
opération de communication est menée cette semaine autour du président du FMI: un reportage au 20h de TF1 mercredi soir, plusieurs livres en préparation, la Une du Point, bientôt celle
de Libération
De plus, Europe 1 remarque que DSK choisit des chroniqueurs politiques pour l’accompagner et pas des spécialistes de l’économie. Pour Fabien Namias, DSK penserait bien à la
présidentielle…

Mais qu’en pense le principal intéressé?

DSK, qui est un excellent joueur d’échec, dévoile-t-il un peu plus son jeu?

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By Philippe BLET

Philippe Blet, Président de la Communauté d'Agglomération Cap Calaisis, Terre d'Opale et conseiller municipal de Calais (2008/2015) Membre de la Direction Nationale des Radicaux de Gauche en charge des acteurs sociaux https://lesradicauxdegauche.fr/ Coordinateur régional de D12