Ce jeudi 12 décembre 2013, j’ai assisté à la table ronde organisée en sous-préfecture de Calais, en présence de M. Le Ministre de l’intérieur et de nombreux élus, professionnels et associatifs pour aborder le problème de la gestion des réfugiés.
Il a été rappelé que nous ne devons pas oublier le drame humain que vivent au quotidien ces personnes. Mais nous devons aussi penser à la population de ce territoire qui subit chaque jour depuis près de 20 ans, ce problème des flux migratoires.
Localement, les collectivités ont agi pour répondre aux urgences en amenant des solutions d’aides à ces personnes. La ville a mis en place des aires de repas. La Communauté d’Agglomération a mis en place des douches, des toilettes, pour leur permettre d’avoir accès à l’hygiène. Nous avons aussi mis à disposition un terrain sur lequel la ville de Calais a mis en place un centre d’accueil pour pouvoir recevoir les personnes les plus fragiles. Et tout cela, avec l’aide de l’état qui a parfois subventionné ces interventions.
Après avoir rappelé le rôle de chacun, et notamment celui essentiel des associations, dans l’aide aux migrants, un certain nombre de propositions ont été faites en matière d’accueil, de santé mentale et d’accès aux soins. Le dialogue a été assez constructif avec, notamment, la proposition d’étudier la création de centres d’accueils de jour départementaux dans lesquels la situation individuelle de chaque migrant pourrait être examinée.
Dans un autre registre, le ministre de l’intérieur a convenu qu’il conviendrait de revoir les accords du Touquet qui ont déplacé la frontière anglaise à Calais.
Suite à cette table ronde, et suite à une intervention de l’association « Médecins du Monde », j’ai l’intention de proposer aux élus communautaire de Cap Calaisis, la possibilité de renforcer les structures dédiées à l’’hygiène et à l’accès à l’eau.
Ce serait une manière assez positive de prolonger l’aspect constructif de cette réunion ministérielle.
Retrouvez ICI l’article de Libération sur la visite de Manuel Valls