La décision du tribunal de commerce de Paris
    qui prononce la liquidation définitive avec cessation d’activité de la compagnie maritime Seafrance est une terrible nouvelle.
  
    Un choc aussi bien humain et social qu’économique. Je pense tout d’abord aux 880 salariés et à leurs familles. La perte de leurs
    emplois, de leurs ressources stoppe net leur projet de vie et les plonge dans des difficultés dont ils ne sont pas responsables. Nous aurons à faire face aux inévitables conséquences sociales.
    Nous devons nous y préparer avec l’aide de l’Etat.
  
    La fermeture de l’entreprise Seafrance est une catastrophe économique qui pèsera lourdement sur l’économie locale pendant de nombreuses
    années. Outre les emplois directs, cette liquidation met en danger de nombreux emplois indirects.
  
    Malgré la dureté du choc, il faut maintenant réussir à garder le Cap vers l’avenir. Il est important de connaître au plus vite les
    candidats au rachat des bateaux, le nombre d’emplois préservés, et les conditions de cette reprise espérée de tous. Il s’agit de veiller à ce que les promesses soient tenues. Les indemnités de
    licenciement doivent être à la hauteur des annonces faites récemment.
  
    Les propositions de reclassements de la SNCF doivent se concrétiser rapidement et doivent être accompagnées d’une aide à la mobilité
    pour les volontaires. Une cellule spécifique et une action de formation doivent voir le jour à brève échéance.
  
    Il faut pour cela que les structures concernées se mobilisent et mettent en place un dispositif à la mesure de la situation. L’heure
    n’est pas aux règlements de comptes.
  
    Il faut avant tout concentrer notre attention et nos efforts sur l’avenir des salariés de Seafrance et sur la renaissance d’un pavillon
    français sur le Transmanche.